Je me voyais lisant la main d’une gamine de sept ans .
Je lisais et je lisais quand s’y profila d’un coup un écran sans bornes ni profondeurs. La fille n’était plus là.
Mais un espace infini attirait mon regard et m’invitait à plonger dans les rêveries des héros des mille et une nuits. En un laps de temps, court et trompant, la grande nature fît naître dans mon imagination un petit portrait merveilleux.
C’est un corps pas comme tous les corps.
J’avais, à le voir, l’impression qu’il ne voulait pas prendre forme.
Cependant une force la lui donnait.
Curieux, je m’approchais de ce point lumineux pour en avoir une idée qui puisse assouvir ma satisfaction. Je le domine du côté gauche, rien ne m’était révélé.
J’essaye du côté droit, les choses me semblent avoir le don d’invisibilité. Mais quelle hallucination si elle en était une !
A ce moment, je me sentais poussé malgré moi vers ce point. Et je sentais également une chose en moi qui me rassurait et me garantissait la réussite.
Une fois arrivé, une image nette s’exposa à mon regard. Je la connais, je ne la connais pas qu’importe.
Néanmoins, une chose étrange me frappa. Il y avait au dessus de cette créature inconnue comme un essaim. Je ne dirais pas un groupe d’abeilles ni d’oiseaux non plus. Mais une profusion qui tombait dru sur lui et que je ne savais par où elle entrait et où elle s’installait.
La créature était assise sur une colline (mais quel contraste ! quelle image fantastique) tenant entre ses doigts quelque chose qui ressemble à une pique.
Chaque fois la baguette lumineuse plonge dans un liquide sans couleur et embrasse par la suite la surface d’un rouleau sans bornes.
Nulle part